[Communiqué] La tuerie du parlement, déjà 12 ans

le 27 octobre 2011

[Communiqué] La tuerie du parlement, déjà 12 ans

NAZARPEK Jeunesse HENTCHAKIAN publie ce communiqué ce jour pour rappeler aux arméniens que le 27 octobre 1999, il y a 12 ans jour pour jour, un commando armé de six hommes faisait irruption à l'intérieur du Parlement Arménien et ouvrait le feu sur les hommes et les femmes présents en pleine séance de questions au gouvernement.

Ils ont tué huit personnes et blessé cinq autre. On compte parmi les victimes le premier ministre Vazgen Sargsian et le président de l'assemblée nationale, Karen Demirdjian.

Ce n'est que 4 ans après que les assassins ont été jugés. La perpétuité. L'un d'entre eux : 14 ans de réclusion. Un autre s'est suicidé en prison.

L'assassinat perpétré contre les dirigeants les plus haut placé de l'Etat est un acte unique et sans précédent.

En éliminant des personnes politiquement influentes, on a voulu démolir la confiance que la population commençait à placer dans ses hommes politiques. Des hommes qui pouvaient développer des stratégie économique appuyée par une volonté politique. C'était pour déstabiliser la population qui commençait à se redresser économiquement.

Sur la voie de la démocratisation, seulement après une décennie d'indépendance, ce massacre était destiné à éloigner notre pays encore un peu plus de la normalisation et de sa place qui lui revient de plein droit, d'Etat influent dans la Région.

La présence d'armes d'assaut dans la salle des débats, ce lieu qui se veut le centre de la démocratie à venir, est une image de désolation et de peur, adressée aux personnes qui CROYAIENT.

L'Arménie a été jeté dans les rangs des pays instables. Les commanditaires ont obtenus ce qu'ils cherchaient.

Ce n'est qu'avec 12 ans de retard que l'Arménie commence à se redresser.

Mais chaque échéance électorale débouche sur un échec de la démocratie et un recul des libertés et des droits de l'homme.

Nous avons des valeurs sûrs sur lesquelles nous devons nous appuyer : notre culture, perpétuée par la pratique d'une langue arménienne unique, notre religion, renforcée par notre foi en l'Eglise Arménienne et notre terre, dont l'Armée se présente comme le seul garant.


Paris,
Le 27 octobre 2011

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